jeudi 16 avril 2015

La (dé)concentration de la propriété médiatique est-elle une solution ? Une analyse comparée des cas béninois et québécois

Henri ASSOGBA

Selon les données compilées en 2013 par la Canadian Media Concentration Research Project (CMCRP), la province francophone du Québec apparaît « extrêmement concentrée » à l’échelle du Canada avec ses deux principaux groupes médiatiques (Power Corporation/Gesca et Québecor) qui détiennent près de 95 % de la circulation de l’information.

Au Bénin,en revanche, la concentration de la propriété des entreprises médiatiques demeure marginale, car le paysage médiatique est plutôt caractérisé par un foisonnement et un émiettement que d’aucuns qualifient de « trompeur et fragile ». Après l’engouement et l’euphorie des premières années d’installation des médias privés, la grande vulnérabilité économique des entreprises de presse se fait de plus en plus sentir avec un marché publicitaire extrêmement réduit.

Entre concentration et déconcentration de la propriété médiatique, la présente communication se propose d’analyser l’état de la presse écrite dans ces deux contextes fort différents. Ces analyses sont effectuées à partir d’une compilation de données empiriques récentes concernant l’état de la presse écrite au Québec et au Bénin.

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