Henri ASSOGBA
Selon les données
compilées en 2013 par la Canadian Media
Concentration Research Project (CMCRP), la province francophone du Québec
apparaît « extrêmement concentrée » à l’échelle du Canada avec ses
deux principaux groupes médiatiques (Power Corporation/Gesca et Québecor) qui
détiennent près de 95 % de la circulation de l’information.
Au Bénin,en
revanche, la concentration de la propriété des entreprises médiatiques demeure marginale,
car le paysage médiatique est plutôt caractérisé par un foisonnement et un
émiettement que d’aucuns qualifient de « trompeur et fragile ». Après
l’engouement et l’euphorie des premières années d’installation des médias
privés, la grande vulnérabilité économique des entreprises de presse se fait de
plus en plus sentir avec un marché publicitaire extrêmement réduit.
Entre concentration et
déconcentration de la propriété médiatique, la présente communication se
propose d’analyser l’état de la presse écrite dans ces deux contextes fort
différents. Ces analyses sont effectuées à partir d’une
compilation de données empiriques récentes concernant l’état de la presse écrite
au Québec et au Bénin.
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